samedi 25 décembre 2010

NOËL, Naissance et renaissance




   La gestion d'un Blog demande un suivi régulier et je m'aperçois, hélas que le mien est resté en panne depuis mars. Je souhaite donc, à l'occasion de la fête de la Nativité, et avant que cette année 2010 se termine ranimer ce lien en faveur de mes amis et relations.

     A tous JOYEUX NOÊL, en sachant que cette fête n'a pas la même signification pour chacun et chacune. Entre Jésus et le père noël, il n'y a pas photo. L'homme en rouge est nettement plus vendeur. Reste que cette fête révèle au moins un besoin profond de bonté, une aspiration à la paix, dans ce monde marqué par la violence, un besoin aussi de se retrouver en famille et de privilégier l'enfant et l'enfance dont nous gardons la nostalgie au creux de nos rêves. Les cadeaux font-ils  oublier que l'enfant est lui-même un cadeau, comme celui cela crèche?

 J'avoue que le folklore, y compris tout ce que le peuple chrétien a mis en ouvre depuis dix-sept siècles (354 exactement) pour marquer l'événement de la venue de Dieu en notre chair, y compris l'initiative de François d'Assise de réaliser une crèche vivante pour montrer le réalisme de l'événement, masquent plus qu'ils ne révèlent le mystère de Noël.  Toutes nos idées de Dieu s'écroulent. D'entrée de jeu Jésus entre dans le monde par la porte d'une écurie qui sent le crottin. Les potentats sont hors de courses et les curés de l'époque  à côté de la plaque, au profit de quelques marginaux incultes et de curieux magiciens qui marchent à l'étoile faute de g.p.s. D'emblée s'ouvre pour cet enfant une aventure pleinement humaine. Cinquante ans après cette naissance trois évangélistes ont essayé de reconstituer l'événement en utilisant des images pleinement cohérentes avec ce Jésus qui leur avait révélé à savoir que Dieu se manifeste dans la faiblesse, sans autre puissance que celle de l'AMOUR. Si j'attendais autre chose de DIEU, comme Hérode et Pilate, et tous les pouvoirs de ce monde, comme les grands-prêtres et les modernes croisés d'un ordre chrétien, j'en serais pour mes frais. 
    
  J'aime beaucoup cette citation de Simone Weil (1909 - 1943) :
Dieu qui est tout, s'est retiré, afin que nous créatures puissions être. D'où l'essentielle absence de Dieu, dans le monde, cet abandon du monde au règne aveugle de la force; d'où aussi sa présence secrète, qui est cette possibilité offerte à l'homme de renoncer, comme Dieu, à commander partout où il en a le pouvoir.

 

1 commentaire:

  1. Content et satisfait de cette mise à jour qui renove nos contacts!!!
    Amicalement en l'Esprit qui nous dynamise!
    Pierre Fetzer
    
    http://arciel88.fr
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